Pourquoi le mot « brownie » est partout cette semaine

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Le mot « brownie » a abondamment circulé cette semaine dans la sphère politique et médiatique québécoise. Pas pour faire référence au dessert chocolaté, mais plutôt à l’expression qui désigne un billet de 100 dollars. C’est parce qu’un billet brun est mêlé à une crise qui secoue le Parti libéral du Québec (PLQ).
Qu’est-ce qui s’est passé?

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Des textos rapportés par le Journal de Montréal mercredi laissent entendre que des membres du parti ont reçu de l’argent, un « brownie », en échange d’un vote pour Pablo Rodriguez, élu chef lors de la dernière course à la direction, au printemps. Ce dernier a commandé une enquête externe à ce sujet, puis a indiqué vendredi qu'il entendait poursuivre le journal.
Députées montrées du doigt
Alice Abou-Khalil, députée de Fabre, a fait parvenir une mise en demeure à Cogeco jeudi. L'élue caquiste a été identifiée par le réseau de radio comme l'une des auteures des textos avec la députée libérale de Chomedey, Sona Lakhoyan Olivier, qui fera de même, selon son parti. Elles contestent l’authenticité des messages et nient être liées à cette affaire.
Pratique légale

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Le Directeur général des élections du Québec a créé la surprise en affirmant que, dans le contexte d’une course à la chefferie, la loi ne prévoit pas d’infraction pour un don en échange d’un vote, à condition que ces dépenses soient comptabilisées dans un rapport à lui remettre. Cette pratique est par contre interdite dans le contexte d'une élection partielle ou générale.
Une « brèche à colmater »?
Questionné sur cette discordance, le ministre responsable des Institutions démocratiques, Jean-François Roberge, a qualifié ces informations de « préoccupantes ». Il a ajouté que son gouvernement songeait à resserrer les règles.
Quelques réactions d’adversaires politiques du PLQ :


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Ce concours de beauté a multiplié les controverses cette année.

Fatima Bosch
C’est le nom de Miss Univers 2025. La candidate mexicaine a été couronnée au terme d’une édition de cette compétition qui a enchaîné les controverses.
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Cible d’insultes
Au début du mois, la candidate mexicaine avait été traitée d’« idiote » devant ses rivales et devant les caméras par un organisateur du concours. Il lui reprochait de ne pas promouvoir le pays hôte, la Thaïlande, sur les réseaux sociaux. Cet incident a causé un tollé au Mexique et parmi les participantes, qui ont été nombreuses à quitter la salle en signe de protestation.
Vidéo douteuse

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Une vidéo de la candidate du Chili a aussi créé un malaise sur Instagram quelques jours plus tard. On la voit mettre du maquillage en poudre sur son bras pour l’inhaler comme s’il s’agissait d’une ligne de cocaïne et soudainement se « transformer » en reine de beauté. Elle a ensuite présenté ses excuses et retiré sa vidéo.
3 des juges ont démissionné cette semaine :

Autre coup dur pour l’ambiance : la représentante de la Jamaïque a dû être hospitalisée après être tombée de l’estrade lors d’un défilé, deux jours avant la finale. Elle n’a subi aucune blessure grave, selon les organisateurs.
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Vous sentiriez-vous capable de vous éloigner de vos écrans pendant une journée? C’est le défi lancé par l’organisme Capsana depuis 2019 pour encourager les jeunes à réfléchir à la place des écrans dans leur quotidien. Cette année, la campagne « 24 h Pause » se déroulera le dimanche 23 novembre.
Pour participer, les jeunes s’engagent à relever l’un de ces défis pendant 24 h :
C’est la somme que les personnes âgées de 12 à 35 ans inscrites en ligne à ce défi courront la chance de remporter lors d’un tirage au sort. Cet incitatif vise à toucher le plus de jeunes possible.
Pourquoi faire une pause?

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Les écrans sont des outils puissants et omniprésents, mais ils peuvent aussi jouer un rôle négatif dans le développement des jeunes utilisateurs et dans leur bien-être. Des études québécoises estiment qu’un adolescent sur six ferait une utilisation intensive ou inadéquate des écrans.
Les recommandations canadiennes concernant le temps d’écran des jeunes par groupe d’âge :


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Washington donne un ultimatum à Kiev pour accepter les demandes de Moscou.

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Les États-Unis font pression pour que le gouvernement ukrainien accepte leur nouveau plan visant à mettre un terme à la guerre avec la Russie. Le problème pour l’Ukraine : ce plan, qui apporte peu ou pas de nouvelles propositions, est en grande partie calqué sur les revendications de la Russie.
Parmi ces revendications :
Des garanties… mais lesquelles?
En contrepartie, le projet stipule que la Russie n’envahirait pas « les pays voisins » et que l’Ukraine recevrait des « garanties de sécurité fiables » évoquées depuis des mois par Washington, sans préciser lesquelles. Les autorités ukrainiennes affirment depuis longtemps que leur armée représente leur meilleure garantie.

Les États-Unis pressent l’Ukraine d’accepter leur proposition d’ici l’Action de grâce, jeudi prochain, faute de quoi ce pays pourrait perdre le soutien américain, selon les révélations du Washington Post.
PHOTO : Associated Press / Libkos
Décision délicate
Dans un discours à la nation, vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que son pays « pourrait être confronté à un choix très difficile : la perte de notre dignité ou le risque de perdre un partenaire clé ». Il a promis de proposer une solution de rechange au plan de paix américain.

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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dit pour sa part ne pas avoir encore reçu officiellement ce plan.


PHOTO : Donald Trump sur Truth Social

Donald Trump a accusé, jeudi, des élus du Parti démocrate de « sédition», un crime « passible de la peine de mort ». Le président républicain réagissait furieusement à une vidéo publiée cette semaine par ces derniers.
PHOTO : Getty Images / AFP / ALLISON ROBBERT
Que dit cette vidéo?

PHOTO : X.com / Elissa Slotkin
Les élus, qui sont des vétérans de différents corps de l’armée américaine, invitent les militaires à désobéir aux ordres illégaux. Ils leur rappellent qu’en s’engageant dans l’armée, ils ont prêté serment à la Constitution des États-Unis et non au président.
« Cette administration oppose nos militaires et nos agents du renseignement en uniforme aux citoyens américains. [...] Les menaces qui pèsent sur notre Constitution ne viennent pas que de l’étranger, mais aussi de notre propre pays. Nos lois sont claires : vous pouvez refuser des ordres illégaux. Vous devez refuser des ordres illégaux. »
EXTRAIT DE LA VIDÉO

PHOTO : @realDonaldTrump / Truth Social
Les élus ne mentionnent pas d’ordre illégal en particulier. Au cours des dernières semaines, plusieurs experts ont remis en question la légalité des frappes sur des bateaux de présumés trafiquants de drogue ordonnées par l’administration Trump, ou encore la constitutionnalité du déploiement de militaires dans des villes américaines.
Jeudi matin, le président a publié une série de messages sur son réseau Truth Social, dans lesquels il accuse les élus de traîtrise et suggère leur emprisonnement, voire leur mise à mort. Il a également republié le message d’un utilisateur qui appelle à leur pendaison.

PHOTO : Associated Press / Jose Luis Magana
En réponse, le Parti démocrate dit avoir fait appel à la police du Capitole afin d’assurer la sécurité de ses élus. Il a également enjoint au président de retirer ces messages.
C'est ce qu'a répondu la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, quand une journaliste lui a demandé si le président voulait exécuter les élus démocrates. Elle a aussi insisté sur le fait que « tous les ordres donnés [par le président] sont légaux ».



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Les provinces et territoires ont signé un accord avec le fédéral pour faciliter le commerce à travers le pays.

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Des milliers de marchandises pourront bientôt être vendues partout au Canada sans passer par des certifications ou d'autres autorisations supplémentaires grâce à un accord interprovincial signé mercredi. L’entente exclut les denrées alimentaires, l’alcool et le tabac, dont la réglementation diffère d'une province à l’autre.
Les produits qui pourront circuler librement :

Initiée par la Colombie-Britannique, cette mesure vise à aider les entreprises à trouver de nouveaux marchés face aux droits de douane américains. Elle doit entrer en vigueur le mois prochain.
PHOTO : Getty Images
« Nous créons un accord unique, un marché unique et des opportunités illimitées à travers tout le pays. »
RAVI KAHLON
Ministre de l’Emploi et de la Croissance économique de la Colombie-Britannique

PHOTO : La Presse canadienne / Darryl Dyck
C’est la somme qui pourrait être générée par cette libre circulation chaque année, selon les économistes, soit une augmentation de 7,9 % du PIB.

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Montréal, Québec et Vancouver sont les 3 meilleures villes cyclables en Amérique du Nord, selon le Copenhagenize Index 2025. Ce palmarès classe les 100 villes dans le monde qui font le plus de progrès pour se doter de réseaux cyclables sécuritaires.
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Meilleures villes cyclables d’Amérique du Nord en 2025 :

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La métropole maintient sa position au 15e rang des meilleures villes cyclables au monde. Le rapport souligne « le leadership fort, la vision à long terme et les investissements constants » ainsi que le succès des BIXI et le taux de fréquentation du Réseau Express Vélo (REV).
Québec fait son entrée au palmarès

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Pour la 1re fois, Québec figure au classement mondial, en 29e place. Autrefois réputé « médiocre », le réseau a fait un « bond qualitatif significatif » grâce à l’ajout de kilomètres de pistes (Corridors VivaCité) et au déploiement de vélos électriques en libre-service.
Meilleures villes cyclables au monde en 2025 :
Comment ça fonctionne?

Le Copenhagenize Index prend en compte la connectivité et la sécurité des infrastructures, la croissance des déplacements, la présence de vélos libre-service et de vélos-cargos, ainsi que les engagements politiques en matière de mobilité.
