Vous y trouverez peut-être des comprimés périmés ou les vestiges de crèmes topiques. Si tel est le cas, qu’allez-vous en faire?
Selon une étude réalisée en 2025 par Léger, 40 % de la population n’agit pas encore adéquatement en matière de retour sécuritaire des médicaments et des objets médicaux tranchants.
Si 40 % de la population décidait de jeter toutes ses pilules inutilisées aux ordures ou dans les toilettes, alors une quantité très importante de substances actives se retrouveraient dans les sites d’enfouissement ou dans nos égouts, contaminant ainsi nos sols, polluant nos cours d’eau et présentant un risque pour la chaîne alimentaire.
Inadéquatement éliminés, les objets médicaux piquants, coupants ou tranchants peuvent aussi blesser les animaux et les éboueurs et causer des infections. Personne ne souhaite s’y frotter.
Un petit geste qui fait une grande différence
Pour éviter des impacts considérables sur notre santé globale, incluant celle de nos animaux de compagnie, de l’environnement et des générations futures, il suffit de développer le bon réflexe de rapporter vos médicaments dans l’un des nombreux points de collecte.
Pour entreposer vos objets médicaux piquants, coupants ou tranchants usagés et, éviter les blessures procurez-vous un contenant doté du symbole biorisque, offert par un point de collecte, qui le récupèrera une fois plein. Tout cela gratuitement!
Produits acceptés (pour humains ou animaux de compagnie) : médicaments d’ordonnance et en vente libre, produits de santé naturels, objets médicaux piquants, coupants ou tranchants tels que les ensembles de perfusion, lancettes, pointes d’aiguille, seringues et cartouches préremplies ainsi que les auto-injecteurs.
Récupérer tous ces produits de santé est un petit geste à forte nécessité. Il y a urgence d’agir. C’est l’appel que lance l’Association pour la récupération de produits santé (ARPS) qui veille à la récupération et à l’élimination sécuritaire.
« En s’inscrivant gratuitement à nos programmes de récupération et de sensibilisation, les pharmacies et les cliniques vétérinaires jouent un rôle crucial dans cette réussite collective d’éliminer adéquatement les médicaments périmés et inutilisés ainsi que les objets médicaux piquants, coupants ou tranchants », confirme Alain Renard, directeur des programmes de gestion de l’Est à l’Association pour la récupération de produits santé (ARPS).
Près de 1 700 pharmacies et cliniques vétérinaires québécoises se sont déjà inscrites comme points de collecte.
« Ensemble – vétérinaires, personnel des cliniques, pharmaciennes et pharmaciens, techniciennes et techniciens, fournisseurs de soins de santé de concert avec le grand public –, nous avons le pouvoir de réduire notre empreinte écologique et de protéger notre santé publique », pense Dre Eve-Lyne Bouchard, vétérinaire et présidente de l’Association des médecins vétérinaires du Québec.
Interdépendants, nous faisons effectivement tous et toutes partie de la solution. Ça ne coûte rien aux consommateurs, aux vétérinaires ni aux pharmaciens, et c’est gagnant pour tout le monde!
L’heure de passer à l’action
Après la sensibilisation, il y a l’action! C’est maintenant le temps d’aller jeter un œil à votre armoire à produits de santé pour ramener ce que vous n’utiliserez plus. N’oubliez pas de la tenir hors de la portée des enfants et à l’abri du museau des animaux de compagnie, c’est-à-dire sous verrous.
Profitez ainsi de chacune de vos futures visites à la pharmacie ou à la clinique vétérinaire pour répéter cette bonne pratique. En terminant, parlez-en autour de vous!
