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Contenu

Joignez-vous à nous pour une journée d’échanges et d’inspiration, placée sous le signe de l’ouverture internationale, du partage des savoirs et de la co-construction des pratiques en réduction des méfaits.
Cette rencontre sera un véritable voyage pour réfléchir ensemble à la diversité des approches en matière de réduction des risques et de justice sociale.

Cet événement fera le pont entre deux initiatives internationales majeures :

• la Conférence internationale sur la réduction des méfaits 2025 (Bogotá), où la communauté mondiale s’est réunie pour faire progresser la réduction des méfaits et les politiques sur les substances dans une perspective de droits humains, de justice sociale et de durabilité ;

• le projet international ADDIRIS, dont la rencontre à Dakar a rassemblé des partenaires de la francophonie autour du partage des savoirs et du renforcement des pratiques en réduction des risques.

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Objectifs de la journée

• Partager les apprentissages issus de deux initiatives internationales afin d’alimenter la réflexion et l’action en réduction des méfaits, justice sociale et politiques sur les substances au Québec.

• Renforcer les liens de solidarité et de collaboration entre les acteur·trice·s de divers contextes culturels.

• S’inspirer de pratiques novatrices et inclusives pour enrichir nos interventions, en tenant compte des réalités locales, culturelles, sociales et environnementales.

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Pré Programme

8:30 à 12h : Avant-midi — Projet ADDIRIS : Femmes, réduction des méfaits et usages de substances

Une discussion inspirée des rencontres à Dakar sur les approches sensibles au genre et la réduction des risques dans les contextes francophones.
Nous porterons un regard sur les réalités de l’Afrique francophone et sur la nécessité de donner toute leur place aux voix issues de ces pays, loin des modèles imposés par l’Occident.

• Table ronde : Genre féminin et réduction des méfaits

Cette discussion mettra en lumière la réalité des femmes usagères de substances et les enjeux spécifiques qu’elles rencontrent dans l’accès aux services, les politiques publiques et les dynamiques sociales.
Pourquoi les femmes sont-elles moins nombreuses à fréquenter les organismes ?
Comment adapter les services pour mieux répondre à leurs réalités ?
Un espace essentiel pour croiser les regards, partager les expériences et faire entendre des voix souvent marginalisées.

• Lancement d’une capsule vidéo du projet ADDIRIS, issue d’une série de six, consacrée au thème : Genre féminin et réduction des méfaits.

Invitées :

• Christine Kafando, co-présidente d’ADDIRIS, est une militante burkinabé engagée depuis plusieurs décennies en faveur de la prévention et de la lutte contre le VIH/sida. Figure de proue en Afrique de l’Ouest, elle fondera l'association Espoir pour Demain au Burkina Faso, première structure dédiée à l’acompagnement et à la prise en charge de femmes enceintes séropositives, du couple mère-enfants et adolescents infectés par le VIH/sida. Elle est membre de la Commission Ouest-africaine sur les drogues (WACD) et du Réseau Ouest-africain des politiques en matière de drogues (WADPN). En reconnaissance de son travail exceptionnel, cette dernière a été décorée de l'Ordre du Mérite du Burkina Faso (2004) et faite Chevalière de la Légion d'honneur de la République française (2011). En 2014, elle sera la récipiendaire du Prix international Sidaction de la fondation Pierre Bergé.

• Rose-Andrée Faye, est Docteure en anthropologie de la santé. Membre fondatrice du Réseau Sciences sociales et Drogues en Afrique Francophone (RESCIDAF). Chercheuse post-doctorante à l’Institut de recherche pour le développement (TransVIHMI) INSERM, Université de Montpellier (France), elle s’intéresse aux dynamiques sociales autour de l'usage de substances et des vulnérabilités, alors que ses récents travaux de recherche ont principalement abordé le sujet du « genre et des addictions ».Elle est attachée au Centre Régional de recherche et de formation sur le VIH et les maladies associées de Fann à Dakar (CRCF) et au Centre de Prise en charge Intégrée des Addictions de Dakar (CEPIAD). Le le 5 novembre dernier, la Fondation Croix-rouge française lui remettait le Prix « Avenir » pour l’excellence de ses travaux portant sur les addiction chez les femmes.

Animation : Sandhia Vadlamudy
Introduction et échanges : Louis Letellier de St-Just, Karine Bertrand et Barbara Rivard.

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Pause du midi : les repas ne sont pas inclus dans l’événement.

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13h30 à  17h : Après-midi — Bogotá : semer le changement pour récolter la justice

Retour sur les apprentissages de la Conférence internationale sur la réduction des méfaits (HRI25) à Bogotá, ancrée dans la Déclaration From Prohibition to Liberation.

Thématiques abordées :

• André-Anne Parent, professeure agrégée à l’École de travail social de l’Université de Montréal, présentera la conférence : Et si la réduction des méfaits passait aussi par une transformation de notre rapport à l’environnement ? (conférence en français)
• Laura Maria Bernal, Militante en réduction des méfaits, présentera la conférence : Solidarité psychoactive : Leçons et inspirations à tirer de HRI25 pour un renouveau des luttes en réduction des méfaits au Québec (conférence en français)

Animation : Julie-Soleil Meeson et Liz Sigh (AIDQ)

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17 h à 19 h —  Cocktail réseautage (en présentiel)

Un moment convivial pour prolonger les échanges et tisser de nouveaux liens entre les acteur·trice·s de la réduction des méfaits d’ici et d’ailleurs.

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À propos du projet ADDIRIS

Le projet ADDIRIS (2023-2026) vise à renforcer les pratiques de réduction des méfaits à travers un dialogue solidaire et équitable entre acteur·trice·s de plusieurs pays francophones : le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la France, la Suisse et le Canada.
Six capsules thématiques seront diffusées d’ici 2026, chacune explorant un enjeu clé de la réduction des risques dans une perspective inclusive et durable.

Pour en savoir plus :

• Chaîne YouTube du projet ADDIRIS

• Article AIDQ : L’AIDQ s’engage dans le projet ADDIRIS : une collaboration internationale pour la réduction des risques