Le 7 novembre prochain, à 17 h, l’Agora du pavillon Judith-Jasmin se transformera en terrain de jeu sonore pour accueillir un événement unique en son genre. L’ensemble Sixtrum présentera Field of Vision, une œuvre monumentale pour percussions de l’artiste américain Michael Gordon. Pour l’occasion, ce spectacle gratuit, à la fois immersif et hypnotique, réunira un collectif exceptionnel de musiciennes et musiciens venus des deux côtés de l’Atlantique. Dans son format comme dans sa distribution, le concert vise à démocratiser la musique contemporaine et à célébrer l’ouverture, le partage et la force du collectif.
Aux côtés de Sixtrum on trouvera les légendaires Percussions de Strasbourg, en visite à Montréal après une tournée en Asie (Chine et Corée du Sud). Cette collaboration marque des retrouvailles entre les deux ensembles, après une performance conjointe au Festival Musica 2025 à Strasbourg. Les Percussions de Strasbourg profiteront de leur venue dans la métropole pour donner une classe de maître au Département de musique, le 5 novembre, de 10 h à 11 h 30. Les percussionnistes Yi-Ping Yang et François Papirer participeront à la classe de maître.
Le concert réunira également les percussionniste d’Architek et d’EP4 ainsi que les étudiantes et étudiants en percussion de l’UQAM, de l’Université McGill, de l’Université de Montréal et du Conservatoire de Montréal, pour une interprétation à grande échelle de Field of Vision. Son auteur, Michael Gordon, est cofondateur de l’organisme Bang on a Can, cité par le San Francisco Chronicle comme «le véhicule le plus important pour la promotion de la musique contemporaine aux USA».
Deux ensemble phares
Sixtrum est un ensemble de percussion contemporaine basé à Montréal depuis 2007. Il est reconnu pour ses explorations artistiques audacieuses, ses collaborations internationales et son engagement envers la création d’œuvres nouvelles. Fondé en 1962, l’ensemble les Percussions de Strasbourg est un ambassadeur mondialement reconnu de la création musicale. Il alterne des pièces phares du 20e siècle et des commandes de nouvelles œuvres avec les mêmes préoccupations: faire vivre un patrimoine contemporain en le revisitant sans cesse et continuer à innover, au-devant de l’élargissement des pratiques et des expressions scéniques.
Le concert du 7 novembre est présenté grâce au soutien du Département de musique, du Vivier, du Consulat Général de France à Québec, de l’Université de Montréal, du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts de Montréal.