Les candidates et candidat à la maîtrise en arts visuels et médiatiques Audrey Grandchamp, Gabrielle Turbide et Pierre-Olivier Déry participent à l’exposition collective Ce qui grouille danse, présentée à l’Écomusée du fier monde dans le quartier Centre-Sud de Montréal. Alliant arts visuels et poésie, l’exposition est le fruit d’une collaboration entre la Faculté des arts et l’Écomusée. Elle se veut une immersion dans l’univers de la fête, celle qui réinvente nos manières de résister, aux côtés du reste du vivant et des organismes autres qu’humains.
L’exposition propose de se projeter en 2080, alors que des averses diluviennes submergent Montréal, transformant l’Écomusée en un tiers-lieu en constante mutation. Le public est invité à plonger dans cette ruine imaginée, devenue théâtre de manifestations festives inhabituelles entre êtres humains et micro-organismes, où la mémoire se meut, la matière organique prolifère et la fête se transforme.
Le trio étudiant a été accompagné par le professeur de l’École des arts visuels et médiatiques Alexandre Castonguay.
Équipe de création
Pierre-Olivier Déry est un artiste de la relève originaire de Drummondville. Installé à Montréal depuis 2023, sa pratique s’oriente principalement autour de l’installation sculpturale et médiatique. Présenté au Québec, au Maroc et en France, son travail aborde les notions d’obsolescence, d’archéologie des médias et d’artéfact moderne. Détenteur d’un baccalauréat interdisciplinaire en arts de l’UQAC ainsi que du diplôme national d’arts de l’École supérieure d’art de Tourcoing, en France, il complète présentement une maîtrise en arts visuels et médiatiques.
À travers des projets individuels ou des collaborations interdisciplinaires, Audrey Grandchamp envisage la poésie documentaire comme une voie d’investigation et d’expérimentation, qui met au défi notre rapport à des matières insolites et précaires. Son projet de recherche-création porte sur le potentiel esthétique des déchets résiduels issus de la production industrielle. Ses contributions ont été présentées dans différentes revues, dont Fémur, Quartier F et Zone Occupée ainsi qu’à l’édition 2025 de la Nuit de la poésie de Montréal.
Gabrielle Turbide explore les relations entre l’humain, le végétal et la technologie. Son travail interroge l’agentivité des plantes et du phytoplancton ainsi que le processus photosynthétique à travers les biomatériaux et les biotechnologies artisanales. Elle a complété un baccalauréat interdisciplinaire en arts numériques à l’UQAC et à l’Universidad de los Andes en Colombie. Son travail a été présenté lors d’expositions collectives au Québec, en Colombie et au Maroc.
L’exposition se déroule jusqu’au 8 juin 2025.